Et l'oubli dans tout ça...
- Voyer
- 23 nov. 2020
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On ne peut parler de mémoire sans parler d’oubli. L’oubli est-il réellement le côté sombre de la mémoire, un peu comme le yin et le yang. En fait, les deux concepts se complètent. « Même si, de prime abord, les relations entre mémoire et oubli peuvent sembler contradictoires, voire antagonistes, c’est bien une complémentarité indispensable et harmonieuse qui est de mise pour un fonctionnement optimal. » (Eustache, 2014, p. 137) Certaines recherches récentes montrent que l’oubli n’est pas un effacement complet mais plutôt la difficulté de repérer les souvenirs à travers le lot d’informations stockées dans notre mémoire. Plus on vieillit, plus la quantité d’informations augmente et les chemins pour les retrouver deviennent de plus en plus difficiles à retracer. Même si on sait connaître ces informations, l’impossibilité de s’en rappeler peut parfois devenir très grande. Par moments, on « l’a sur le bout de la langue » et on s’en rappelle un peu plus tard alors qu’on a lâché prise sur sa recherche.
Retrouver une information qui se serait placée au mauvais endroit, c’est un peu comme tenter de retrouver un dossier mal placé dans notre ordinateur. On peut presque le considérer comme perdu. Le cerveau demeure encore un mystère même pour les plus grands médecins spécialistes. Jusqu'où ira la recherche? Combien de découvertes restent à venir dans le futur sur le cerveau et la mémoire... et l'oubli?
Dans la photo suivante, le gesso posé sur la toile volontairement correspond à l'oubli de la toile antérieure. Les changement qui seront apportés sur cette dernière garderont uniquement une partie du souvenir qui se situe dans la partie inférieure.

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